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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:40

la PEEP Alsace, qui n’a pas pour habitude d’appeler au boycott des cours, ne peut cependant que relayer le profond mécontentement et l’inquiétude générés par l’application de la réforme des rythmes scolaires et exprimés par les parents qui pour certains ont choisi de s’associer au mouvement de boycott initié par les syndicats enseignants le 13 novembre.

La PEEP Alsace ne cesse de plaider en faveur de la recherche de solutions locales adaptées à la réalité et aux contraintes des familles et des collectivités qui ne sont pas les mêmes selon que l’on se trouve à Strasbourg, Colmar, Mulhouse, dans une ville moyenne ou dans un village du Sundgau, de montagne ou de l’Outre-Forêt.

Ce n’est qu’en faisant confiance aux acteurs locaux, après s’être préalablement attaqué à l’allègement des programmes, à la suppression effective du travail à la maison pour les plus jeunes, et à la méthode d’évaluation des élèves que l’on pourra efficacement se poser la question des rythmes.

Gérer les rythmes scolaires pour la France entière depuis la rue de Grenelle est une ineptie qui nous conduit à penser que le problème de l’Education Nationale est, précisément, celui d’être nationale.

N’oubliant pas que l’objectif premier consiste à favoriser la réussite scolaire de nos enfants, nous constatons que la focalisation sur les activités laisse penser que cette réussite passerait avant tout par les activités péri-éducatives et occulte la réflexion essentielle sur les méthodes et conditions d’apprentissage des fondamentaux.

Nous appelons donc à une suspension de l’application de cette réforme et à la reprise de la réflexion en respectant l’ordre des priorités;

AD

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